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Brad & Ruth

2007-05-19 – 2007-05-20
Durant le weekend, Brad et Ruth nous font visiter Newcastle et ses environs. Nous sommes agréablement surpris.

Pour commencer notre première journée en leur compagnie, Brad et Ruth nous amènent à Nelson Bay. C'est un port de plaisance. Il fait très beau. Le ciel est d'un bleu pur. Par contre, le vent souffle très fort, c'est à peine si nous ne nous envolons pas.

Nous nous baladons sur les pontons entre les bateaux puis sur la digue et remarquons çà et là quelques pélicans. Ensuite nous allons dans un « fish & chips », l'équivalent de nos friteries, pour acheter à manger et nous installons sur une terrasse au soleil pour diner.

Nous repartons en voiture et arrivons au pied de la Tomaree Mountain, que nous gravissons jusqu'à son sommet. D'en haut, nous bénéficions d'une superbe vue qui porte à des dizaines de kilomètres sur tous les alentours. Nous apercevons Fingal Island, une presqu'ile reliée à la terre par une fine bande de sable, seulement franchissable à marée basse. On nous raconte que plusieurs personnes sont mortes noyées en voulant rentrer à marée haute, emportées par les courants violents.

Nous redescendons et continuons la route pour nous approcher de Fingal Island. Pas de panique, c'est marée basse, nous avons plusieurs heures devant nous. Nous marchons d'abord le long de la plage puis traversons la bande de sable. Sur la presqu'ile, il y a un phare qui fonctionne à l'énergie solaire. Non, ça ne veut pas dire qu'il ne fonctionne qu'en plein jour : les panneaux solaires rechargent des batteries qui sont utilisées la nuit.

Il n'y a personne à part nous. Il fait calme. Nous entendons seulement le bruit du vent et des vagues. Le phare blanc contraste avec le ciel bleu azur. C'est magnifique.

Le soleil se couche pendant que nous retournons à la voiture. Pendant le trajet, le ciel est d'un orange éclatant sur lequel se découpent les silhouettes des arbres et des maisons.

Le soir, nous regardons « An Inconvenient Truth » (Une vérité qui dérange), le film d'Al Gore qui explique les causes et les effets de la crise climatique dont souffre la terre depuis plusieurs années. Ce film nous atteint profondément. Impossible de rester indifférent et de ne pas avoir peur pour le futur proche. Nous devons tous agir. Nous pensons que tout le monde devrait obligatoirement voir ce film. Il faut absolument prendre conscience de ce problème qui nous concerne tous et agir. Sincèrement, si vous ne l'avez pas encore vu, regardez-le !

Après le film, « les hommes » s'offrent une séance de jeux vidéos sur la console de Brad. Avec le grand écran plat et le système de son 5.1 installé dans le salon, c'est sympa ! Ils restent accrochés jusque tard dans la nuit.

Le lendemain, nous allons nous balader à Glenrock, une réserve naturelle. Après avoir traversé la forêt, nous arrivons sur la plage. L'Australie regorge d'endroits laissés à l'état naturel. C'est génial, on se sent respirer. Il faut dire que ce pays fait 7,74 millions de km2 pour seulement 21 millions d'habitants (à peine le double de la Belgique qui ne fait que 30 000 km2). Même si la plupart des gens vivent sur la côte, ça laisse tout de même beaucoup de place.

En retournant vers la voiture, nous voyons la mer au loin. L'horizon est parsemé de plusieurs dizaines d'énormes bateaux immobiles. Ce sont des cargos de charbon qui attendent l'autorisation d'accoster. Des problèmes administratifs ou politiques les empêchent de livrer leur marchandise. Le charbon est la première source d'énergie utilisée pour la production d'électricité en Australie.

Nous retournons à Newcastle et allons diner à la terrasse d'un restaurant de Honeysuckle, une zone « tendance » située le long du port. Ce n'est pas donné, mais en Australie il est très courant d'avoir des bons de réduction pour à peu près tout. Brad et Ruth en ont toute une collection. Grâce à cela, nous recevons deux repas pour le prix d'un.

Nous passons dans un marché couvert de produits bio située à deux pas du restaurant. Nous achetons des « poffertjes », une spécialité des Pays-Bas, à une échoppe devant l'entrée. Ce sont des mini-crêpes saupoudrées de sucre impalpable. Celles-ci ne sont pas terribles du tout. Le vendeur australien rigolard n'a apparemment pas la bonne recette. Nous discutons un peu avec lui et lui apprenons quelques mots de néerlandais pour qu'il puisse épater les clients suivants.

Nous partons ensuite voir une réserve d'animaux. L'Australie a une faune bien à elle. Nous voyons d'abord un kookaburra, un oiseau de la famille des martin-pêcheurs qui a l'air tout doux. Deux wombats sont apparemment devenus fous et marchent sans arrêt d'un côté à l'autre de leur enclos. Les pauvres ! Plus loin, nous voyons des koalas qui dorment dans des arbres ou mangent des feuilles d'eucalyptus. Ils sont trop mignons.

Nous voyons aussi un wallaby, des kangourous qui ont l'air déprimés derrière les grilles de leur enclos (on les comprend) et des cygnes noirs. En Australie, il n'y a pas de cygne blanc.

Plus loin dans le parc, il y a des barbecues publics. Tout le monde peut les utiliser. C'est gratuit et le bois est même fourni. C'est génial ! Si seulement nous avions ça en Belgique (et le beau temps qui convient).

Le soir, pendant que Brad nous prépare de délicieuses pizzas végétariennes, docteur Hugues s'occupe de l'ordinateur de Brad et Ruth qui est un peu « malade ». Après un diagnostic et un traitement de choc, il est à nouveau sur pied.

C'est la première fois depuis plus de cinq mois que nous dormons dans une maison et non dans une chambre d'hôtel, d'auberge ou de pension. Nous pouvons laisser toutes nos affaires sans surveillance sans aucune crainte de vol. Cela fait du bien.

Brad et Ruth sont vraiment très gentils. Non seulement ils nous accueillent chez eux, nous préparent de délicieux repas spécialement végétariens, mais en plus ils prennent le temps de nous faire visiter leur région. Nous n'en demandions pas tant, mais cela nous fait vraiment très plaisir.


l'hospitalité ...

n'est pas un vain mot dans ce pays, qui d'origine (après les aborigènes) étaient tous venus d'ailleurs et ont donc dévéloppé l'entre-aide et l'hospitalité.

Belle région et comme d'hab de magnifiques photos!