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Luang Prabang

2007-03-27 – 2007-04-02
Après y avoir d'abord renoncé, nous allons tout de même visiter l'ancienne capitale du Laos, réputée pour son histoire et son charme. Une fois de plus, le Laos nous gâte…

Après avoir quitté la ferme biologique, rejoint Vang Vieng à vélo avec nos gros sacs et déjeuné, nous attendons le départ vers Luang Prabang, assis sur les marches devant l'agence de voyage qui nous a vendu les billets. Il est 09:30. Après quelques minutes, un tuk-tuk nous emmène à la gare routière. Notre bus ressemble à s'y méprendre à celui auquel nous avons eu droit pour le voyage Hanoï – Vientiane. Cette fois-ci cependant, nous sommes assis normalement, il n'y a pas de siège manquant et nous remarquons que ce bus est même plutôt confortable.

Nous arrivons à Luang Prabang après environ cinq heures de trajet. Nous partageons un tuk-tuk avec d'autres touristes de notre bus. Le guide Lonely Planet que nous avons acheté d'occasion à Hô-Chi-Minh-Ville contient quelques annotations. Une pension est entourée sur le plan. N'ayant pas vraiment d'autre conseil, nous tentons celle-là. La chambre est à $8. Nous espérions trouver moins cher. Nous allons jeter un œil dans une pension qui ne paye pas de mine se trouvant à côté. La Mixay Guest House nous propose une chambre très correcte (sans air conditionné mais il ne fait pas si chaud) pour $5 et nous avons même accès à une petite cour avec tables et chaises. L'affaire est dans le sac. Il y a même un distributeur d'eau potable réfrigérée gratuite. Ça nous évitera de polluer avec toutes ces bouteilles en plastique.

Après les quelques jours à Vang Vieng où l'accès à internet était le plus cher que nous ayons vu depuis le début de notre voyage (300 LAK/min = $1,80 par heure ; pas si cher, mais pour ici oui), puis à la ferme biologique où il n'y avait pas d'accès à internet du tout, nous avons accumulé un sacré retard dans les articles de notre site web. Le dernier que nous avons mis en ligne date d'il y a dix jours et raconte le début de notre séjour à Hoa's Place, qui s'est déroulé il y a un mois ! Nous avons du pain sur la planche. Nous profitons donc des cafés internet climatisés et offrant un accès relativement bon marché pour échapper aux heures les plus chaudes de la journée et rattraper notre retard.

À cause de l'agriculture sur brulis pratiquée dans la région, la ville est recouverte d'une couche épaisse de fumée, rendant le ciel constamment gris. Même le soleil a du mal à la traverser et apparait sous forme d'une boule rouge-orange. Nous avons droit de temps en temps à une petite pluie de cendres. En fin d'après-midi, une lumière rougeâtre baigne la ville dans une ambiance surréaliste. Notre guide Lonely Planet – Laos (2002) explique : À la fin de la saison sèche (de février à mai), l'air peut devenir irrespirable en ville en raison de l'agriculture sur brulis pratiquée dans les collines et les massifs environnants. En mars et en avril, l'air est tellement chargé de fumée que les habitants eux-mêmes se plaignent d'avoir mal aux yeux et d'éprouver des difficultés respiratoires. Ce que nous voyons n'en est heureusement pas à ce point-là. Nous n'avons pas de problème pour respirer, mais c'est vrai que nous avons de temps en temps les yeux qui piquent.

La ville compte un grand nombre de vats (monastères bouddhiques). Nous croisons souvent des moines habillés du traditionnel habit orange, s'abritant du soleil avec un parapluie noir. On en voit aussi parfois dans les cafés internet. Chaque jour, à l'aube, ils vont mendier un peu de nourriture auprès des habitants, formant un cortège orange. Nous n'avons malheureusement pas eu le courage de nous lever tôt pour y assister. Les moines ne sont pas les seuls à s'abriter du soleil. La plupart des cyclistes et des gens en scooter roulent avec un parapluie ouvert, souvent tenu par leur passager.

La rue principale de Luang Prabang est bordée de restaurants, d'agences de voyage et de cafés internet. Chaque soir, un marché nocturne s'y installe. On y vend toutes sortes d'objets d'artisanat, des bijoux, des lampes, des vêtements,… Dès la fin de l'après-midi, dans l'atmosphère rougeâtre, apparaissent les étals multicolores des commerçants. La nuit tombante révèle autant de petites ampoules qui illuminent l'allée et les marchandises.

Deux jours après notre arrivée, après avoir passé l'après-midi au frais dans un café internet, nous retournons à la pension. Nous traversons le marché et au bout de la rue, nous tombons sur Linnea et Erik, un couple de Suédois que nous avions rencontré à Hoa's Place. Ils n'ont pas spécialement l'air heureux de nous voir. Avec une humeur aussi chaleureuse qu'un iceberg, ils nous racontent en bref comment ils sont arrivés ici. Ils viennent d'arriver et cherchent un endroit où loger. Nous leur expliquons ce que nous avons trouvé. Nous ne leur proposons pas de venir souper avec nous, nous avons vraiment l'impression de les déranger.

Le soir, nous allons souper dans un restaurant indien, le « Nazim », comme celui que nous avons essayé à Vientiane. Il s'agit en fait d'un groupe de restaurants. Nous en avions aussi vu un à Vang Vieng. Cette fois non plus, nous ne sommes pas déçus et retrouvons pendant quelque temps l'ambiance du début de notre voyage. Après, nous retournons sur internet pour discuter par Skype avec la famille de Maïte. Un peu plus tard, alors que nous sommes dans le café internet, nous voyons passer Linnea et Erik dans la rue. Nous leur faisons un signe de la main pour les saluer et ils nous le rendent, apparemment gênés. Nous sommes toujours étonnés par leur attitude, mais ne cherchons pas à comprendre.

Le lendemain soir, alors que nous sommes tranquillement en train de taper un article pour notre site web dans notre café internet maintenant habituel, un orage s'abat sur la ville. Tout d'abord, nous voyons qu'un vent fort souffle dans la rue. Puis la pluie commence à tomber et le tonnerre gronde. Tout d'un coup, une micro-coupure de courant fait redémarrer la plupart des PC. Maïte a de la chance, le sien est resté allumé. Le PC de Hugues a juste le temps de redémarrer avant que dans un grand bruit, le courant disparaisse totalement, plongeant toute la rue dans l'obscurité totale. Un touriste, à côté de nous, allume la lampe de poche intégrée à son téléphone, dont la faible puissance arrive néanmoins à éclairer toute la pièce. Nous restons là, de toute façon bloqués par la pluie. Une quinzaine de minutes plus tard, le courant revient. La pluie s'arrête quelque temps plus tard.

Le lendemain, nous décidons d'aller voir les chutes d'eau de Kuang Si, situées à une trentaine de kilomètres. Nous cherchons où louer un scooter. Après quelques recherches, on nous explique qu'il n'est plus possible d'en louer à Luang Prabang. Cela a été interdit en raison du grand nombre d'accidents qui se sont produits. Nous avons alors trois possibilités : y aller à vélo (et sans doute mourir de soif, d'insolation et d'épuisement avant d'y arriver), essayer de trouver un groupe de touristes pour partager un tuk-tuk (bonne chance) ou nous joindre à un tour organisé. Nous choisissons la troisième proposition. Le départ est prévu pour le début de l'après-midi. À peine avons-nous quitté l'agence qui nous a vendu le tour que nous tombons sur un groupe de touristes en maillot qui montent dans un tuk-tuk. Ça c'est juste pour nous frustrer…

Nous y allons en mini-bus. Après être allés cherché d'autres touristes à leurs hôtels, nous quittons la ville et arrivons après une demi-heure de trajet. Les chutes d'eau de Kuang Si s'étalent sur plusieurs niveaux. Il est possible de s'y baigner à certains endroits. Nous montons vers les niveaux supérieurs, où nous pouvons voir une belle chute d'une trentaine de mètres. Après avoir sué pour monter jusqu'en haut, nous redescendons et allons nous baigner. Ouh ! C'est froid. Et il y a des cailloux dans le fond, ça fait mal aux pieds. Mais bon, c'est joli alors on ne va pas trop se plaindre.

De retour au mini-bus à l'heure prévue, nous montons et attendons les retardataires. Une femme de notre groupe n'a pas l'air pressée. Elle est un peu plus loin en train de regarder les échoppes pour touristes alors que nous l'attendons depuis plus de 10 minutes. On va la chercher et elle dit qu'elle va arriver. Quelques minutes plus tard, nous décidons de partir, tant pis pour elle, ça lui apprendra.

Nous nous arrêtons dans un village Hmong, une ethnie du Laos. Ils vendent des bracelets et d'autres babioles. Ils doivent avoir un contrat avec l'organisateur du tour parce qu'à part ces vendeurs d'objets que nous avons déjà vu partout ailleurs, il n'y a rien d'intéressant. Heureusement, nous n'y restons qu'une dizaine de minutes.

Le lendemain, en fin d'après-midi, nous nous baladons dans les rues de la ville dans l'atmosphère qui rougit. Nous longeons une des rives du Mékong (qui fait une boucle autour de la ville) et voyons dans la rivière quelques moines effectuant une cérémonie ressemblant à un baptême. Un peu plus loin, nous tombons par hasard sur un magasin de livres d'occasion. Nous y échangeons notre Lonely Planet Vietnam contre Le guide du routard Thaïlande, moyennant un petit supplément. Il n'ont pas de Lonely Planet Thaïlande en français alors nous allons essayer Le guide du routard pour cette fois-ci.

Ensuite, nous gravissons les marches de la colline Phousi pour aller admirer le coucher du soleil sur la ville. Nous arrivons en haut en sueur et tombons sur un petit temple entouré de plein de touristes qui ont eu la même idée que nous. La vue est pas mal, mais le ciel est évidemment toujours gris. Le soleil, tout rouge, se reflète dans le Mékong. Nous n'attendons pas qu'il touche l'horizon et redescendons après une dizaine de minutes.

En bas, nous entrons dans l'enceinte du musée du palais royal et contemplons le Haw Pha Bang, un pavillon religieux dont la construction est presque achevée. Ensuite nous achetons un billet de bus pour Luang Namtha, pour le lendemain matin. Le départ est prévu à 09:00, mais un tuk-tuk viendra nous chercher à 08:00 pour nous conduire à la gare routière. Après le souper, nous rentrons à l'hôtel et préparons nos bagages.

Nous n'avons pas visité à fond cette ville mais avons plutôt profité de son ambiance décontractée. Nous avons rattrapé un peu notre retard dans nos articles sur notre site web, tout en ayant droit au décor que nous offre la ville et son marché nocturne. La ville a été inscrite au patrimoine mondial de l'Unesco en 1995.


parfois ... chat-teigne ... !?!?!?

C'est la faute à " la mère Tune ",
Un peu trop CYCLOTHYMIQUE ... !?!?!

signé : chat rogne (parfois ... de mauvais poils)


Attitudes étranges ...

1 - Disputes dans le couple ?
2 - Reaction au remède contre la malaria ?
3 - Conséquence de la tourista ?
4 - Sale caractère, tout simplement !!!!

Conclusion : A éviter impérativement.