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Buenos Aires, dernière étape

2007-11-07 – 2007-11-15
Nous arrivons dans l'immense capitale de l'Argentine, notre dernière étape avant de rentrer à la maison. Détente, un peu de visite et mise à jour de notre site web avant le grand départ, enfin, si Iberia le veut bien.

Nous arrivons à Buenos Aires vers 13:00 et descendons à la gare routière une demi-heure plus tard. Il fait gris et très lourd. Nous prenons le « subte » (métro) jusqu'à l'auberge BA Stop, où nous avons une réservation. Elle se trouve dans le centre, dans le quartier appelé Montserrat.

Ce sont les derniers jours du voyage. Nous avons décidé de nous la couler douce. Après 11 mois de découvertes, nous n'avons plus autant de motivation pour faire des visites. Dans notre tête, nous sommes déjà presque rentrés et pensons plus à ça qu'à autre chose. Nous savons que nous devrions profiter au maximum de ce voyage jusqu'au bout, mais bon, ça doit aussi rester un plaisir.

Rattraper enfin le retard que nous avons dans les récits de notre site web, voilà ce qui nous ferait vraiment plaisir. Nous avons plus d'un mois de retard et, une fois rentrés en Belgique, nous aurons envie de faire autre chose que de continuer à raconter nos dernières aventures.

C'est pourquoi, installés dans notre auberge, nous nous concentrons sur notre site web et écrivons courageusement :) nos récits, les uns après les autres. Le mauvais temps n'aidant pas, nous ne faisons pas grand-chose d'autre : une grosse lessive, nos leçons d'espéranto, écrivons nos dernières cartes postales et retentons le maté mais ne sommes toujours pas convaincus par son gout (loin de là).

Le soir du quatrième jour, nous faisons la connaissance de Bjorn, un Belge de Bruges qui a voyagé dans toute l'Amérique du Sud pendant un an et termine son voyage. Nous discutons un peu avec lui et lui faisons découvrir l'espéranto.

Le lendemain, le soleil brille enfin. Nous en profitons pour aller manger un bout dans le centre. Nous faisons un tour dans les rues piétonnes et y achetons les derniers petits drapeaux qu'il manque à nos sacs. Le soir-même, Maïte les coud et complète ainsi la collection.

Le jour d'après, nous téléphonons à la compagnie aérienne Iberia pour être surs que notre vol pour rentrer est bien confirmé. Là, (mauvaise) surprise, la dame nous dit que nous n'avons pas de réservation car d'après elle, nous avons annulé le vol ! Pourrons-nous rentrer à la date prévue ?

Elle nous explique que le vol a été annulé le jour où nous avons déplacé notre vol vers l'ile de Pâques. Pourtant, nous n'avons jamais fait une chose pareille. Lorsque nous avons avancé le vol, nous avons bien précisé de ne pas toucher aux autres réservations, ce que la guichetière nous avait confirmé. Apparemment, elle aurait fait une « petite » erreur.

Nous nous rendons à l'agence d'Iberia, qui, heureusement, ne se trouve pas trop loin de notre auberge. Nous tombons sur un vieux monsieur qui arrange le problème en quelques minutes. Ouf ! Nous rentrons donc, comme prévu, le 16 novembre. La petite frayeur est passée.

Le temps est toujours au beau fixe et nous partons nous balader dans la ville. Buenos Aires est très grande. L'agglomération compte plus de 12 millions d'habitants, avec une population très diversifiée.

Nous allons d'abord voir la plaza de Mayo, qui est le site central de la ville. C'est là que se trouve la demeure du président (maintenant de la présidente). La place est entourée de bâtiments avec de belles façades. Buenos Aires compte de nombreux bâtiments dont l'architecture a été inspirée par plusieurs pays d'Europe. On la considère souvent comme la ville d'Amérique du Sud la plus européenne.

Nous allons ensuite nous promener dans le quartier San Telmo. Nous nous arrêtons sur la chouette place Dorrego, où nous buvons une bière au soleil à côté de pigeons qui essaient de nous chiper nos cacahuètes. D'un côté de la place, il y a un petit groupe de musiciens qui joue.

La ville, organisée en blocs, comme de nombreuses villes du « Nouveau Monde », a de longues avenues, parfois très larges. L'avenue 9 de Julio, nommée en l'honneur du jour de l'indépendance de l'Argentine, compte six bandes de circulation dans chaque sens. Il faut courir pour arriver à la traverser en une fois. Sur cette avenue, se trouve une obélisque, construite en 1936, à l'occasion du 400e anniversaire de la ville.

À l'auberge BA Stop, où nous logeons, il y a souvent beaucoup de bruit, parfois jusque tard dans la nuit (ou même jusqu'au matin). C'est pourquoi, pour notre dernière nuit de ce voyage, nous réservons une chambre à l'hôtel Che Lulu, un hôtel « trendy » conseillé par Ines, une lectrice assidue de notre site web, originaire de Buenos Aires.

L'auberge se trouve loin du centre, dans un quartier résidentiel appelé Palermo. Nos gros sacs sur le dos, nous prenons donc le « subte » (métro) jusque là. Nous tournons un peu en rond (c'est fatigant avec toutes nos affaires) avant de trouver l'hôtel qui se trouve dans une petite rue que personne ne connait. Heureusement, nous pouvons compter sur la gentillesse argentine pour nous aider. Un homme nous fait même une photocopie d'un plan du quartier. Sympa !

Arrivés sur place, nous allons diner dans le premier restaurant végétarien que nous voyons en Argentine. Le quartier dont les rues sont bordées d'arbres, nous fait fort penser à certains coins de Bruxelles. Nous avons presque l'impression d'être déjà rentrés.

Le ventre plein d'une nourriture très saine :), nous allons nous balader dans le quartier, qui s'y prête bien. En comparaison au centre, nous sommes quasiment dans une autre ville. Le restaurant se trouve dans la partie surnommée « Palermo Hollywood » à cause de la présence de l'industrie de la télévision et du cinéma. Notre auberge, quant à elle, se trouve dans « Palermo Viejo », aussi surnommé « Palermo Soho », car c'est un quartier plutôt huppé.

Nous visitons ensuite le jardin botanique dont l'entrée est gratuite. Il y fait calme en comparaison aux grandes avenues qui le longent. C'est le royaume des chats, sans doute des animaux de compagnie abandonnés qui sont venus y trouver refuge. Il y en a vraiment beaucoup.

En nous baladant dans le jardin botanique, nous tombons sur des œuvres d'art faites avec des matériaux de récupération qui y sont exposées pour le moment. C'est très agréable de se promener entourés de nature en pleine ville.

Nous rentrons ensuite à l'auberge en passant par la plaza Cortazar. Dans ses environs, nous voyons de nombreux magasins très « design » et « tendance ».

Le lendemain matin (c'est-à-dire ce matin, ça c'est du direct ;) !), en déjeunant à l'hôtel, nous discutons avec Marcel, un Brésilien qui parle français. Il nous apprend, à notre grande surprise, que la Belgique a enfin un gouvernement, après 157 jours sans gouvernement. Après le déjeuner, nous vérifions l'information sur internet, et constatons avec désolation que personne n'en parle et qu'il s'agit donc surement d'une erreur :(. Pour ceux qui ne sont pas encore au courant : grande marche pour l'unité de la Belgique ce dimanche 18 novembre à 10:00 à la gare du Nord. Notre pays est beaucoup trop petit pour le diviser ! L'union fait la force !

Voilà, pour la première fois depuis très longtemps, nous sommes enfin à jour dans les récits de notre site web. En ce moment, nous sommes dans le salon de notre hôtel et écrivons ce récit. Notre avion décolle dans moins de sept heures. Nous allons encore nous balader (il fait super beau) et manger un bout…