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Bariloche

2007-10-24 – 2007-10-27
Nous quittons le Chili pour nous rendre en Argentine. Ce sera le dernier pays que nous visiterons avant de rentrer chez nous, en Belgique. La petite ville de Bariloche nous offre un petit avant-gout de notre cher et tendre pays avec son froid, son ciel gris, sa pluie et ses délicieux chocolats.

Le bus dans lequel nous nous trouvons pour aller en Argentine est pratiquement vide. Nous passons l'immigration chilienne sans encombre. À un moment notre bus s'arrête sur le côté de la route. Nous voyons notre chauffeur descendre et aller cueillir une drôle de plante.

La plante est une nalca, une sorte de la rhubarbe géante. Elle est comestible et on nous propose gentiment un morceau que nous acceptons. Le gout est très sûr, c'est très filandreux et ça n'a pas l'air mûr du tout. Ce n'est pas vraiment mauvais, mais pas du tout à notre gout.

Un peu plus tard, nous arrivons au poste d'immigration argentin. Nous devons attendre un bon moment avant de pouvoir faire cacheter notre passeport. Des gens qui attendent aussi jouent au ballon. Le chien des douaniers a l'air très intéressé par leur jeu et aboie dans leur direction en tirant sur la laisse. Peut-être y a-t-il quelque chose dans le ballon ? Avant que nous ne remontions dans notre bus, les douaniers le font fouiller par le chien qui n'a pas l'air très motivé par son travail. Nous repartons. Les paysages que nous traversons sont très jolis : montagnes, forêts, lacs,… En plus il fait très beau.

Nous arrivons à Bariloche vers 15:20 et des gros nuages menaçants apparaissent. Nous devons prendre le bus pour aller de la gare routière à notre auberge, mais n'avons pas encore d'argent argentin. Nous sommes loin du centre-ville et il n'y a pas de distributeur de billets. Nous changeons donc un peu d'argent chilien auprès d'une agence de bus. Ensuite nous partons prendre le bus sous la drache.

Pas facile de deviner où nous devons descendre. Heureusement, le chauffeur de bus nous fait signe au bon moment. Nous arrivons à la pension La Justina et faisons la connaissance du propriétaire, de Maria-Jose et de Tomer le chien qui y travaillent. Dehors, il pleut des cordes. Ils nous apprennent qu'il a fait super beau pendant toute la journée. Serait-ce nous qui avons amené le mauvais temps ?

La pension est petite et très chaleureuse (dans tous les sens du terme : le chauffage est à fond). Il n'y a pas de lit superposé dans le dortoir, mais cinq lits individuels. Il y a une connexion WiFi (sans fil) à internet. Nous sommes seuls dans notre dortoir. On se sent comme à la maison.

Maria-Jose nous donne une carte de la ville et nous explique les promenades à faire et les choses à voir dans les environs. En l'entendant parler espagnol, nous remarquons tout de suite que les argentins prononcent différemment le son « y » que dans les pays voisins. Exemples : le mot « calle » (rue) qui se prononce normalement « cayé » est ici prononcé « cagé » ; « playa » devient « plaja ». Un peu perturbant au début. Avec son accent en plus, Hugues ne la comprend quasiment pas.

Ensuite nous allons retirer nos premiers pesos argentins et faisons quelques courses pour le souper. Nous pouvons facilement constater que les Argentins aiment beaucoup la viande. Le rayon boucherie est au moins deux fois plus grand que celui des fruits et des légumes. Cela ne sera sans doute pas facile d'être végétariens dans ce pays…

Le lendemain, il fait toujours aussi mauvais, si pas pire. Il fait gris, froid, il drache et il y a beaucoup de vent. Super quoi… Ça ne nous donne vraiment pas envie de quitter notre nid douillet surchauffé. Nous en profitons donc pour travailler un peu à notre site web.

Bariloche (plus précisément San Carlos de Bariloche) est réputé pour ses beaux paysages de lacs et de montagnes. C'est l'endroit idéal pour faire de chouettes balades… quand il fait beau, c'est-à-dire que pour le moment c'est raté :(. La ville est aussi réputée pour ses chocolats. Tout ça fait que les Argentins surnomment cet endroit la « Suisse argentine ». Avec le temps qu'il fait (et les chocolats), nous le surnommerions plutôt la « Belgique argentine »

Petite info : au cas où vous ne le saviez pas, Bariloche ne se prononce évidemment pas « Barry loches », mais bien « Barilotché », olé ;) !

En temps que bons Belges, le mauvais temps ne nous fait pas peur. L'après-midi, nous profitons d'une petite accalmie pour mettre le nez dehors et faire une petite balade le long du lac Nahuel Huapi et dans la ville. Il fait toujours gris et froid et il y a beaucoup de vent. Brrr ! Rien à dire, avec du soleil ce serait mille fois plus agréable.

Nous nous baladons dans les rues commerçantes et voyons de nombreuses chocolateries, dont une avec un nom pas forcément vendeur : « Turista » :|.

Le soir, dans la cuisine, nous faisons la connaissance d'Esther et Gaël, deux Français sympa en vacances pendant deux mois et visitant la Bolivie, le Chili et l'Argentine.

Le sort s'acharne, le lendemain le temps est toujours au mauvais fixe. Nous planifions déjà notre départ et allons chercher des billets de bus dans le centre-ville vers notre prochaine destination, El Calafate, beaucoup plus au sud, où nous pourrons voir l'immense glacier Perito Moreno.

Aucune agence de bus du centre-ville ne dessert cette ville. Nous allons donc jusqu'à la gare routière. Là, chaque agence nous dit la même chose : ils ne vont pas à El Calafate, mais l'agence d'à côté, oui. Nous passons donc d'une agence à une autre, puis à une autre, puis à une autre,… en faisant à chaque fois la file.

Finalement, nous apprenons qu'aucune agence ne va à El Calafate (en tout cas, en cette période de l'année). Nous devons prendre un bus jusqu'à la ville de Río Gallegos, et là, prendre un autre bus vers El Calafate. Nous achetons donc deux billets pour un trajet de 28 heures jusqu'à Río Gallegos. Il faudra encore compter au moins 5 heures avant d'arriver à El Calafate. Longue route en perspective…

Nos billets en poche, nous retournons vers le centre-ville. Nous allons d'abord acheter de la colle de contact pour… les chaussures de Hugues, puis allons dans une chocolaterie conseillée par Maria-Jose : Mamuschka. Ils vendent principalement des pralines et en font même gouter gratuitement. Nous ne résistons pas à l'appel du chocolat et en achetons une petite boite. Puisque nous ne pouvons pas profiter des paysages, autant profiter de ce que la ville a d'autre à nous offrir !

En fin d'après-midi nous repartons faire une balade en longeant le lac. Cette fois-ci, il y a enfin un peu de soleil, ça change tout ! Nous marchons une bonne heure puis revenons en bus.

Le soir, pendant le souper, nous faisons la connaissance d'Ezra et Roy, un couple de Néerlandais qui font un tour du monde en six mois.

Le lendemain est le jour où nous partons, et il fait plein soleil. Nous prenons le bus l'après-midi et profitons du beau temps pour encore nous balader un peu avant de partir. Nous allons jusqu'au Cerro Otto, une colline qui domine la ville.

Là, nous prenons le téléphérique jusqu'au sommet. Le temps que nous montions, des nuages se sont rassemblés au-dessus de la colline. En tout cas, le petit voyage en téléphérique est très chouette.

En haut, il fait froid, mais il y a surtout énormément de vent. Nous devons faire attention à ce que notre caméra et notre appareil photo ne s'envolent pas. Même s'il fait gris, nous avons une belle vue sur la ville et le lac.

De retour en bas, les nuages ont disparu pour laisser place au soleil. Nous avons vraiment la poisse avec le temps. De retour à l'auberge, nous mangeons un petit bout avant de prendre le bus jusqu'à la gare routière. Là, nous montons dans le bus et démarrons vers 15:30 pour un trajet qui risque d'être long…