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Vallée sacrée des Incas

2007-08-22
Nous partons en excursion pendant trois jours à la découverte des mystérieux sites incas, dont le célèbre Machu Picchu. Première étape : la vallée sacrée des Incas.

Vers 05:00 du matin Maïte se réveille et ne parvient plus à se rendormir. Elle a mal au ventre et a l'impression de devoir vomir. Une dizaine de minutes plus tard elle vomit et se rendort enfin.

À 07:00 le réveil sonne. Maïte ne se sent toujours pas bien et décide donc de rester encore un peu au lit en espérant que ça passe. Hugues se lève et va déjeuner dans la cour de l'hôtel.

Maïte se lève vers 07:30 et termine nos petits sacs pour notre excursion de trois jours. Un peu plus tard Hugues la rejoint. Nous allons ensuite attendre dans la cour de l'hôtel qu'on vienne nous chercher.

Aux alentours de 08:45 une dame arrive et nous fait monter dans un bus. Il est à moitié plein. Nous nous arrêtons sur une place où d'autres personnes montent, dont notre guide. Le tour peut commencer.

Les explications de Manuel, notre guide, son bilingues : espagnol et anglais. Contrairement au guide que nous avions dans le canyon de Colca, celui-ci parle très bien anglais. Il nous raconte de façon très intéressante l'histoire de la vallée sacrée des Incas ainsi que celle du peuple Inca. Nous sentons qu'il est passionné par ce qu'il raconte.

La vallée, dans laquelle coule la rivière Urubamba (appelée « Wilcamayu » (« Rivière sacrée ») du temps des Incas), était sacrée pour les Incas car c'était l'endroit où la majorité de la nourriture de l'empire était cultivée.

À un moment, le guide demande à toutes les personnes du bus de quel pays elles viennent. Mis à part nous et deux Français, la plupart viennent d'Amérique du Sud : Brésil, Équateur, Chili ou encore Pérou.

Vers 11:00, nous arrivons aux ruines de Pisac. Il y a des cultures en terrasses qui datent de l'époque des Incas. Contrairement aux cultures en terrasses du Népal, où une partie de la pente est simplement « coupée » pour obtenir des surfaces horizontales, ici il s'agit de constructions élaborées. Un mur est construit en bas de la pente et le vide est rempli de différentes couches destinées à favoriser la culture : des canaux d'irrigation, des graviers, de la terre fertile venant de la vallée et de la terre de l'endroit même. Ceci est répété pour chaque étage. Les Incas ont ainsi créé des zones de culture intensive permettant de nourrir tout l'empire.

Le tour du site dure environ deux heures durant lesquelles nous nous baladons dans le site en passant par des petits chemins longeant des pentes escarpées de la vallée. Nous voyons un ancien cimetière, une tour de garde ainsi que les ruines de temples dont les murs sont faits de gros blocs de pierre très réguliers, assemblés parfaitement sans mortier. Notre guide nous explique que ces murs sont construits de façon à résister aux tremblements de terre.

Durant la visite, Maïte ne se sent toujours pas dans son assiette. La balade dans le site en plein soleil n'arrange pas les choses. Elle vomit à deux reprises, en prenant soin d'éviter les ruines incas :).

Nous repartons ensuite en bus et nous arrêtons dans le village d'Urubamba pour diner. Comme Maïte est malade et que Hugues a acheté de quoi manger à la fin de la visite de Pisac, nous nous installons au soleil dans l'herbe à côté du restaurant jusqu'à ce que nous nous remettions en route.

Nous arrivons aux ruines d'Ollantaytambo vers 15:45. Cet endroit se trouve au carrefour de trois vallées et est de ce fait très venteux. Les Incas ont tiré profit de cette caractéristique de l'endroit en l'utilisant comme « frigo ». On y aurait retrouvé des réserves de nourriture pouvant subvenir aux besoins de l'empire pendant cinq ans !

Ollantaytambo signifie « village d'Ollantay » en Quechua. Ollantay était un grand guerrier inca. Sur la montagne à côté du site, il y a une marque dans la roche qui d'après certains représenterait son visage aux sourcils froncés.

Après quelques explications, nous grimpons la pente du site et arrivons devant des murs fait de grosses pierres, toutes de taille et de formes différentes cette fois-ci, mais toujours parfaitement assemblées sans mortier. Il s'agit aussi de ruines de temples.

Le guide nous montre ensuite des énormes pierres taillées. Elles ont des masses de 100 et 180 tonnes. Plus loin, il y en a une de 200 tonnes. On ignore toujours comment les Incas ont pu déplacer ces immenses pierres, d'autant plus que la carrière la plus proche d'où elles pourraient provenir se trouve au sommet d'une montagne située de l'autre côté de la vallée. C'est un des mystères des Incas.

Quand les envahisseurs espagnols catholiques ont découvert ces pierres, ils les ont considérées comme des œuvres diaboliques. Ne parvenant pas à les déplacer pour les détruire, ils ont enterré le site sous une épaisse couche de terre.

À 17:00, la visite se termine en urgence alors que nous n'avons pas encore tout vu. Une fille du groupe doit prendre le train quelques instants plus tard et le bus doit être rentré à 19:00 à Cuzco qui se trouve à deux heures de route.

Nous ne rentrons pas avec le bus. Nous devons prendre le train à la gare d'Ollantaytambo pour aller à Aguas Calientes, le village qui se trouve près du site du Machu Picchu. Notre train ne part qu'à 20:15, nous avons donc un bon moment à tuer dans ce petit village venteux et poussiéreux. Nous pensions qu'un guide nous accompagnerait, mais apparemment pas. Nous sommes seuls.

Nous profitons du temps que nous avons pour aller souper dans un petit restaurant. Hugues se laisse tenter par un plat de nachos. Mauvaise idée. Ça ne ressemble pas du tout aux plats qu'il se préparait en Australie ou en Nouvelle-Zélande, recouverts de sauce et de fromage. Ici il s'agit juste des « chips », dégoulinants de graisse, sans aucune sauce ni fromage. En désespoir de cause, il vide tout de même son assiette mais sent un peu plus tard qu'il n'aurait pas dû…

Nous marchons jusqu'à la gare qui se trouve à une quinzaine de minutes à pied au bout d'une route en terre presque pas éclairée. La gare se limite à la voie de chemin de fer et un guichet. Nous sommes plus d'une heure en avance. Nous attendons là, debout dans le froid et chantons pour nous réchauffer un peu et faire passer le temps.

À 19:45 nous pouvons monter dans le train. Il démarre une demi-heure plus tard. Le tarif étant différent pour les Péruviens et pour les touristes, nous ne sommes entourés que de touristes dans notre wagon. Bien que le trajet coute beaucoup plus cher que n'importe quel autre trajet de train au Pérou, le train n'est pas particulièrement confortable.

Le trajet ne dure qu'une heure et 45 minutes mais nous parait interminable. Nous sommes fatigués, il fait noir dehors et nous ne voyons donc rien par les fenêtres, et de temps en temps le train s'arrête pendant plusieurs minutes.

Nous arrivons finalement à Aguas Calientes vers 22:00. Ce village est presque uniquement constitué d'hôtels et de restaurants, mais n'en semble pas désagréable pour autant. Nous avons une chambre réservée à l'hôtel El Tumi. Sur la place du village, nous repérons un homme avec une pancarte au nom de l'hôtel. Nous le suivons à travers la longue rue bordée de restaurants qui monte fort. Arrivés à l'hôtel, nous allons vite nous coucher. Nous devons nous lever tôt le lendemain pour arriver avant le lever du soleil au Machu Picchu. La nuit sera courte…

La visite de la vallée sacrée était intéressante, surtout menée par un bon guide motivé par son travail. Dommage que l'état de santé de Maïte ne lui ait pas permis d'en profiter pleinement. Nous espérons que cela ira mieux le lendemain…


TOURISTA :

- Terme employé avec une nuance de dédain, parfois d'agacement,
mais toujours le nez et les fesses pincées, par les touristes.
signé : le professeur.


Les mystérieuses cités d'Or ....

Enfant du soleil
tu parcours la terre, le ciel,
cherche ton chemin,
c'est ta vie, c'est ton destin,
et le jour, la nuit,
avec tes 2 meilleurs amis,
à bord du grand Condor,
tu cherches les cités d'Or ....
signé : moi aussi je suis inca ( un cas )