Photo aléatoire

IMG_4444.JPG

Commentaires récents

Suivi

Nous sommes rentrés depuis 5998 jours.

Notre dernier accès à ce site web date d'il y a 5 années 1 semaine.

Fiestas Patrias

2007-07-28 – 2007-07-29
Nous sommes le 28 juillet, jour de la fête nationale péruvienne. Nous nous mêlons à la foule de Huaraz pour célébrer l'indépendance du pays.

C'est le 28 juillet 1821 que José de San Martin déclara l'indépendance du Pérou par rapport à l'Espagne. Ce jour est une fête très importante pour tous les Péruviens et est célébrée à travers tout le pays. Une multitude de drapeaux péruviens décorent les villes.

Le matin pourtant, quand nous sortons dans la rue, rien ne semble différent des autres jours. Après être allés déjeuner, nous écrivons un récit pour notre site web. Nous avons en effet décidé de profiter de l'ambiance calme et relaxante de Huaraz pour travailler intensément pour notre site web et rattraper une partie du retard que nous avons pris dans le récit de nos aventures.

L'après-midi, nous nous laissons tenter par un marchand de glace dont les différents parfums sont présentés de façon très alléchante. Nous ne sommes pas déçus, loin de là ! Ce sont des glaces faites maison, fraiches du jour, sans doute les meilleures que nous n'ayons jamais mangées, et seulement pour 1,50 soles (environ €0,37) pour un cornet avec deux boules. Nous allons la déguster sur une chouette petite place entourée de restaurants aux façades très colorées appelée « Parque del Periodista ».

Nous partons ensuite nous balader dans les rues de la ville en nous éloignant du centre. Les ruelles par lesquelles nous passons ne sont pas particulièrement attrayantes. Nous nous égarons dans un marché. Après quelques instants, nous sommes surpris par une odeur forte et nauséabonde. Nous en trouvons vite la source : nous venons d'arriver parmi les étalages de viande. Quand nous voyons (et sentons !) cette marchandise exposée au soleil et en proie aux mouches, nous sommes contents d'être végétariens ! La bonne conservation de ce genre d'aliments est rarement garantie dans des pays comme celui-ci.

Un podium a été installé dans la rue principale. En nous renseignant auprès des habitants, nous apprenons que les festivités de la la fête nationale ne commenceront qu'à partir de 21:00. Nous allons diner et en fin d'après-midi, nous laissons submerger par la flemme et louons de nouveau un film que nous regardons en version espagnole dans notre lit.

Un peu après 21:00, nous remettons le nez dehors. Il y a un concert sur le podium et du monde dans la rue. Nous nous en approchons mais en restons tout de même loin pour ne pas devenir sourds. À part la musique, il fait plutôt calme. Pour célébrer la fête, nous allons boire un pisco sour (la boisson nationale).

Nous retournons ensuite dans la rue. Il y a déjà un peu plus d'ambiance. Un groupe de danseurs amateurs fait un petit spectacle au son d'une autre musique que celle du concert au bout de la rue. Un petit groupe s'est rassemblé autour d'eux pour les regarder. Nous restons encore quelques instants avant d'aller nous coucher.

Le lendemain matin, nous allons déjeuner dans un restaurant sur la petite place aux murs colorés que nous avons découverte la veille. En partant, nous passons à côté de la Plaza de Armas (qui est en travaux) et remarquons des gens assistant à un petit spectacle de danse folklorique. Les danseurs portent des habits traditionnels colorés. Il fait beau et au loin nous pouvons voir les pics enneigés de la Cordillère blanche. L'ensemble est joli. Nous restons regarder pendant un moment.

L'après-midi, nous goutons des nouvelles saveurs du glacier que nous avons découvert la veille, puis écrivons de nouveau un récit pour notre site web. Le soir, nous allons au restaurant végétarien pour souper mais il est fermé, sans doute parce que nous sommes dimanche. Nous allons donc vers un autre restaurant où nous étions déjà allés mais il est fermé, lui aussi. Nous retournons alors vers le centre et tentons le restaurant où nous avons déjeuné le matin même. Heureusement, il est ouvert.

Nous nous installons. Quelques minutes plus tard, un groupe de quinze personnes arrive. Les serveurs ne savent plus où donner de la tête. Ils passent plusieurs fois à côté de nous, mais semblent nous ignorer. Après un quart d'heure, n'ayant toujours pas reçu le menu, nous nous levons et quittons les lieux, sous le regard ahuri des serveurs. Tant pis pour eux.

Décidément, on dirait que nous ne souperons jamais. Nous commençons à avoir vraiment faim. Sur la petite place aux façades colorées, il y a une pizzeria appelée « El Horno » qui a l'air d'avoir du succès. Le restaurant est plein. Nous tentons notre chance. Après quelques minutes d'attente une table se libère.

Nous recevons tout de suite le menu et, une dizaine de minutes après avoir commandé, nos plats arrivent. C'est délicieux. Les pizzas sont cuites au feu de bois. En plus, le restaurant est bien décoré et les prix sont raisonnables. Finalement, peut-être le destin voulait-il que nous découvrions ce chouette endroit ?

Le ventre plein, nous nous refaisons une séance de bed-cinéma avant de nous endormir ensemble dans un des deux lits simples de notre chambre « double ». Au Pérou, les chambres appelées « doble » contiennent des lits jumeaux et celles avec un grand lit s'appellent « matrimonial ». Il n'y en avait plus de disponible dans la pension et nous nous sommes donc rabattus sur celle-ci.