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Arrivée à Arequipa

2007-08-07 – 2007-08-08
Nous découvrons Arequipa, son doux climat et l'impressionnant monastère de Santa Catalina.

En arrivant à la gare routière d'Arequipa à 08:30, après 15 heures de trajet, nous sommes accostés par une petite femme qui nous demande si nous cherchons un hôtel. N'ayant rien réservé, nous demandons le prix d'une chambre et acceptons de la suivre jusqu'à l'hôtel Posada del Parque. L'hôtel est près du centre et dispose d'un chouette toit-terrasse. On nous y offre un café en attendant que la chambre soit prête.

Arequipa, située au sud du Pérou, est la deuxième ville la plus peuplée du pays. Elle est surnommée « La ville blanche » en raison de ses nombreux édifices (églises et bâtiments coloniaux) construits en tuf de lave (ou « sillar »), une pierre volcanique de couleur très claire.

Pour diner, nous allons dans un chouette restaurant végétarien, appelé Mandala. À midi, il propose un savoureux menu complet (salade, potage, plat, boisson et dessert) pour seulement 5 soles (environ €1,25). Une chose qui nous a étonnés au Pérou est le nombre de restaurants exclusivement végétariens qu'il y a. En Belgique, nous aurions plus de difficultés à en trouver. Dans la plupart des villes où nous sommes allés, il y en a au moins un. Nous qui pensions avoir du mal à trouver des plats végétariens en Amérique du Sud, nous sommes agréablement surpris. Ces restaurants ne sont pas spécialement destinés aux touristes ; nous y croisons souvent plus de Péruviens que d'étrangers. D'après un article de journal affiché dans le restaurant, le végétarisme a de plus en plus de succès auprès des Péruviens.

Une des premières choses qui nous a frappés à Arequipa, est le nombre de taxis dans les rues. Il y en a vraiment partout. Le centre est envahi d'embouteillages de taxis. Il y en a au moins dix fois plus que d'autres voitures. Comment font-ils pour tous gagner leur vie ?

Le lendemain après-midi, nous visitons le monastère de Santa Catalina. Fondé en 1580, cette véritable « cité dans la cité » hébergeait à une époque plus de 450 nonnes. Construit également en tuf de lave, cet édifice a subi plusieurs reconstructions et modifications au fil des siècles en raison des nombreux tremblements de terre qu'a connu la région. Il n'a été ouvert au public qu'à partir de 1970, 390 années après sa fondation.

Durant près d'une heure et demie nous nous promenons dans les ruelles aux murs très colorés et les anciens appartements des nonnes. Bien que nous soyons en plein centre d'Arequipa, il y fait calme. À croire que le bruit des klaxons des taxis ne parvient pas à traverser les murs épais qui entourent le monastère. Il y règne une ambiance paisible.