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Un peu de repos ;)

2006-12-23 – 2006-12-25
Pushkar, une petite ville calme et mystique dans la montagne, où nous nous reposons pendant quelques jours.

Ça fait du bien de se retrouver dans une ville comme Pushkar, surtout après le chaos de Delhi. Ici, il fait calme et l'air est pur parce que nous sommes dans la montagne et que les voitures sont interdites dans la ville.

Les nombreux singes mènent une vie insouciante sur les toits de la ville, tantôt sautillant de terrasse en terrasse, tantôt se reposant au soleil adossés à une coupole d'un des 400 temples.

Le lieu baigne dans la religion hindoue. On demande aux habitants et aux visiteurs de respecter les quelques règles suivantes : pas d'alcool, de viande ou d'œufs et pas de manifestation publique d'affection. Dit comme ça, ça peut paraitre très restrictif mais c'est simplement une question de respect. Personne ne viendra nous réprimander si nous ne les respectons pas.

La petite ville est disposée autour d'un lac sacré dans lequel les cendres de Gandhi ont été dispersées. Le lac est entouré de 52 ghats, qui sont de larges escaliers descendant vers l'eau. Les ghats sont des lieux sacrés où les gens se baignent, prient ou effectuent toutes sortes de petits rituels, souvent en musique. Pour y accéder, il convient de se déchausser.

Alors qu'à Delhi nous avons plutôt consacré notre temps aux visites de lieux historiques, ici nous profitons du calme et de la beauté de l'endroit pour nous reposer pendant quelques jours. Quel bonheur !

À Pushkar, difficile de s'imaginer que c'est Noël. Il doit faire 25°C, aucun sapin, de gros bonhomme barbu en rouge, ni de décoration de Noël en vue. Seules nos deux petites têtes belges coiffées d'un chapeau de père Noël semblent faire l'exception.

C'est la première fois que nous fêtons Noël loin de nos familles. Elles nous manquent, et tout particulièrement ce soir. Pour nous, Noël s'est limité à aller manger une crêpe et boire un petit verre (non alcoolisé, nous sommes à Pushkar).

Nous avons réservé nos places de bus pour rejoindre notre prochaine étape : Udaipur. Le bus quitte Pushkar ce mardi 26 à midi et nous arriverons normalement après huit heures de trajet. Prendre le bus nous fait un peu peur étant donné la façon de conduire des Indiens et l'état des routes, mais ça fait partie de l'expérience.

Demain nous quittons un petit coin de paradis pour en rejoindre un autre à un peu plus de 200 km au sud d'ici.


nécrologie

En cette veille de Noël, c'est éteint la plus célèbre "sex machine" du monde, j'ai nommé "JAMES BROWN".


excuses

Monsieur dynamite est mort le 25 décembre !!!!


YES!!!!!

J'ai retrouvé mon train-train quotidien et tout va bien. Mamie a été me chercher mes boites au ALDI, enfin !!! J'en avait ras la casquette de toutes ces nouveautés au "surimi", de "poulet avec aiguillettes de boeuf", de "lit d'aiguillettes de poulet avec son bouquet de crevettes tigres"!!!...BLOP!...Rien que de lire le menu et je n'avais plus faim. C'est fou comme au momment des fêtes tout le monde devient "PROUTE MA CHERE"!!! Mais bon, tout est rentré dans l'ordre et je suis allongé dans ma couette pour dicter mon courier MI(hihi)AOUOUOU!!!! Et vous, les fesses... Mmmm? Tout vas bien?... UDAIPUR !! Oui, bon! Vous ne prenez pas le plus moche évidemment. Heureusement que vous vous étes reposés.(dans le bus!!!) Lorsque vous serez sur l'une des iles du lac, ballancer une petite penssée pour nous ici...loin du soleil et de sa chaleur!!! Hahhh!!! La chaleur!!...Moi qui aimerait tant pouvoir m'y allonger pour me reposer. Je suis tellement épuisé...si vous saviez!!....Rrrrrr, Rrrrrr....


En parlant de chaleur...

L'année 2006 a fait péter les records de chaleur!
C'est la cata du réchauffement climatique!
On commence sérieusement à sentir la conséquence de notre pollution, ça me déprime complètement.
Ya même plus de neige dans les Alpes françaises, ou alors 60 pauvres petits centimètres de poudreuse à 3000 mètres d'altitude...

Il y a un an, quand je me suis pété mon poignet à vos côtés le troisième jour,
c'était peut-être la dernière déscente de ma vie...

Vous vous immaginez l'empleur de la catastrophe?

Quand on sera (grands)-parents, on dira d'une voix chevrottante (ou non, vu la vitesse à laquelle ça va): "Vous savez mes chéris, quand j'étais plus jeune je faisais du snowboard sur des cîmes enneigées!" Et ils nous regarderons avec leurs yeux exhorbités, dans notre petite demeure sur la planète Mars (car la terre aura été annéantie par la pollution).