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Des temples, Angkor et Angkor…

2007-04-20 – 2007-04-24
Nous voilà à Siem Reap. Nous découvrons le Cambodge. C'est sous un soleil de plomb et à vélo que nous visitons les fabuleux temples d'Angkor. Le site est tellement vaste qu'il nous faut trois jours pour en voir la majeure partie.

Nous commençons notre séjour à Siem Reap par une bonne grasse matinée. Après les évènements de la veille nous profitons d'un peu de repos. Une fois levés et après avoir déjeuné, nous nous renseignons sur les possibilités de visite du site des temples d'Angkor, que nous entamerons le lendemain.

Il y a deux problèmes à résoudre : se rendre sur le site (éloigné de quelques kilomètres du centre de Siem Reap) et se déplacer d'un temple à l'autre. Au départ, nous n'avions pas conscience de ce second problème et comptions tout simplement nous déplacer à pied. Mais vu l'immensité du site et les distances séparant les temples, nous nous rendons vite à l'évidence qu'un moyen de transport s'impose. Louer les services d'un conducteur de tuk-tuk pour la journée ne nous enchante pas vraiment. C'est assez cher et nous préférons ne dépendre de personne. Nous trouvons une autre solution : louer des vélos. Ça ne coute qu'un dollar par jour. L'affaire est dans le sac.

Ces problèmes résolus, nous passons la majeure partie de la journée dans un café internet. Nous travaillons à notre site web. Aussi n'avons-nous toujours pas vraiment digéré les arnaques de la veille. Nous profitons dès lors de la puissance d'internet pour mettre en garde les futurs voyageurs en éditant la page à propos du Cambodge du site web Wikitravel, le guide de voyage en ligne libre et éditable par tous. Espérons que cela servira au moins à quelques voyageurs. Ceci fait, nous nous sentons déjà mieux. De retour à Bangkok, nous comptons bien aussi aller nous plaindre à l'agence de voyage, même si nous doutons fort de l'utilité de la démarche.

Pour accéder au site des temples d'Ankgor, il faut payer un droit d'entrée. Pour trois jours, il s'élève à $40 par personne. Nous n'avons pas assez de liquide sur nous pour payer ça et partons donc à la recherche d'un distributeur de billets. Nous ne devons pas chercher longtemps, à quelques centaines de mètres de la pension il y en a déjà un. Contrairement à ce que nous a dit notre « guide » la veille, la ville en compte bien assez. Ils sont bien sûr tous en état de fonctionnement et de plus ils ne distribuent que des dollars.

Voilà d'ailleurs une chose surprenante au Cambodge : comme la monnaie locale (les riels) n'existe qu'en coupures de faible valeur, les billets de dollars sont utilisés indifféremment selon le rapport $1 = 4000 riels. Donc, quand on achète quelque chose qui coute $3,40 avec un billet de $5, on nous rend un billet de $1 et 2400 riels. Assez perturbant au début, mais on s'y fait. Tous les prix dans les supermarchés, les restaurants et les pensions sont en dollars.

Malgré nos recherches, nous n'avons pas pu nous procurer de guide Lonely Planet à propos du Cambodge avant d'arriver ici. Nous pensons que ce serait tout de même intéressant d'avoir de la documentation sur les temples d'Angkor avant d'aller les visiter. Le soir, nous essayons donc de trouver une librairie pour en acheter un. En nous dirigeant vers le centre, nous tombons sur un magasin qui en expose un en français dans la rue. L'exemplaire a l'air tout neuf et est emballé dans une pochette en plastique. Nous l'examinons pour voir s'il ne s'agit pas d'une copie. Nous ne pouvons voir que la couverture mais il a tout l'air d'un original. C'est quand nous demandons le prix que nos doutes sont confirmés : $4. C'est mal, nous le savons, mais vu l'heure déjà tardive et le peu de chance que nous avons d'en trouver un autre avant le lendemain, pour une fois nous cédons à la tentation.

Le lendemain est notre premier jour de visite. Nous ne nous levons pas trop tard, nous déjeunons, achetons de l'eau (deux bouteilles d'un litre et demi) car il fait vraiment très chaud (aux alentours de 40°C) et nous mettons en route sur nos vélos loués. Première mission : trouver les guichets où payer le droit d'entrée. C'est plutôt difficile à trouver, mais après avoir demandé notre chemin, nous les trouvons enfin.

Nos cartes d'entrée en poche, nous nous dirigeons vers Angkor Vat, le plus grand édifice religieux du monde et certainement un des temples d'Angkor les plus connus. C'est la partie centrale de ce temple qui est représentée sur le drapeau cambodgien.

Angkor est la capitale de l'ancien empire khmer, qui a duré du 9e au 15e siècle. À son apogée, elle comptait un million d'habitants. Les seuls bâtiments qui subsistent actuellement sont les temples. Toutes les autres constructions étaient en bois et ont donc rapidement disparu. La brique et la pierre étaient réservées aux bâtiments divins.

Nous arrivons devant Angkor Vat vers 12:00, en sueur sous le soleil qui tape. Il n'y a pas grand monde car la plupart des touristes sont partis manger. La vue est impressionnante. Il y a d'abord une longue allée qui traverse la douve (large de 190 m) et mène à la porte de l'enceinte. L'allée continue à l'intérieur jusqu'à l'entrée du temple.

Angkor Vat est en relativement bon état car il n'a jamais été laissé à l'abandon. Le temple lui-même est constitué de deux galeries entourant un édifice central. Nous traversons les galeries et nous retrouvons au pied de la structure centrale. Nous en sommes littéralement au pied, car pour y pénétrer, il faut escalader de hauts escaliers très raides (pente de plus de 45° !). Nous ne nous laissons pas décourager et les gravissons. La descente est une autre paire de manches. Nous devons descendre à reculons en nous retenant par les mains à la pierre brulante. Nous sommes contents d'arriver en bas.

Nous parcourons ensuite les deux galeries. Dans celle la plus extérieure, dont le mur est gravé de bas-reliefs sur toute sa longueur et sur les quatre côtés, nous croisons un groupe de singes qui jouent en passant d'une colonne à l'autre.

Nous quittons ensuite Angkor Vat pour voir d'autres temples. D'abord le Prasat Kravan, un petit ensemble de cinq tours, puis le Banteay Kdei, un vaste temple entouré par la forêt.

Nous terminons la journée par la visite du Ta Prohm. Également vaste, ce temple est envahi par la végétation. Des arbres poussent entre les pierres et sur les murs, les enlaçant de leurs racines comme des tentacules. Ceci ajoute beaucoup de charme à la beauté du site. Durant la visite, nous faisons la connaissance de Paul, un Norvégien qui termine un voyage de deux ans à vélo.

Nous rentrons ensuite à notre pension et y arrivons après un trajet d'environ une heure. Cette journée nous a épuisés.

Le lendemain, nous repartons à l'assaut des temples, mais prenons cette fois-ci une bouteille d'eau en plus car notre réserve de la veille était à peine suffisante. Sur la route qui mène au site, nous voyons un attroupement. Quand nous arrivons à sa hauteur, nous remarquons qu'il y a eu un accident de scooters. Les deux conducteurs sont blessés et sont encore couchés sur le sol mais ont l'air conscients. Ce genre d'accidents est malheureusement fréquent et d'autant plus grave que les conducteurs ne portent pratiquement jamais de casque.

Un peu choqués, nous continuons la route en faisant doublement attention aux autres véhicules. Après un trajet d'une heure nous arrivons au premier temple de la journée, le Pre Rup. Nous enchainons ensuite avec le Mebon oriental, le Ta Som et le Neak Pean.

C'est vraiment très agréable de se balader à vélo d'un temple à l'autre. Bien qu'il fasse très chaud, le plupart des routes sont bordées d'arbres qui nous procurent de l'ombre. Nous prenons une pause pour manger, puis continuons la visite avec le Preah Khan avant d'entrer dans Angkor Thom, ancienne ville fortifiée entourée d'un rempart. Une des portes de celui-ci a été utilisée dans le film Tomb Raider.

Dans Angkor Thom, nous visitons le Bayon, un des temples les plus étranges d'Angkor. De grandes sculptures de visages ornent les quatre côtés des nombreuses tours qui émergent du bâtiment. Sur le trajet du retour, le ciel et ses nuages nous offrent un spectacle magnifique, digne des temples que nous avons visités.

Cette journée nous a à nouveau exténués. Le soleil tape tellement fort que nous avons pris des coups de soleil. Nous avons épuisé notre réserve d'eau de 4,5 litres avant la fin de la journée. Ne nous plaignons pas, ce que nous avons vu en vaut vraiment la peine.

Le jour suivant, nous nous la coulons plus douce. Pas de vélo cette fois-ci. Nous avons vu la plupart des temples qui nous intéressaient et qui sont accessibles à vélo. Celui que nous voulons visiter aujourd'hui se trouve à 32 km de Siem Reap, c'est le Banteay Srei. Nous comptons y aller vers la fin de l'après-midi, pour échapper à la chaleur et bénéficier d'une belle lumière. Nous passons donc le début de la journée à taper des articles pour notre site web.

Au début de l'après-midi, nous négocions le trajet avec les conducteurs de tuk-tuk. Comme ils sont plusieurs, nous arrivons à faire jouer la concurrence à notre avantage et obtenons un bon prix pour l'aller-retour.

À Siem Reap, les tuk-tuks sont constitués d'un scooter tirant une remorque couverte dans laquelle est installée un siège. C'est plutôt confortable. Le trajet jusqu'au temple dure 50 minutes.

Le Banteay Srei ou « citadelle des femmes », doit parait-il son nom à la finesse de ses sculptures qui ne pourraient pas être l'œuvre d'un homme. Les sculptures qui ornent les colonnes et les frontons sont en effet sidérantes de précision. Nous contemplons la beauté de ce temple et profitons du calme que nous offre le site en cette fin d'après-midi.

Le lendemain, nous nous levons à 06:00 et terminons nos sacs. Un minibus vient nous chercher à notre pension à 07:30. Il passe par d'autres pensions pour prendre d'autres touristes puis nous amène à la gare routière où nous attend notre bus pour notre destination suivante : Phnom Penh, la capitale.

La visite des temples d'Angkor a été pour nous une expérience inoubliable. C'est extraordinaire de trouver tant de beauté rassemblée en un seul lieu. Dire que ceci est l'œuvre de l'homme. De plus, ce que nous voyons aujourd'hui n'est qu'un pâle reflet de la splendeur de jadis, quand les temples étaient en bon état et parfois même peints. Visiter le site à vélo était certes fatigant mais cela nous a permis d'avancer à notre rythme et de profiter encore mieux du calme et de la beauté de la nature du site.


Quoi, il y a du pourriel en l'air!

Spam, spam, spam - et ça se faufile partout!

dommage!


citadelle des femmes ...

mondialement connue - très jolie le grès rose sculpté. Tout semble être de la dentelle - un plaisir pour les yeux!

En Belgique il y a la citadelle de Huy sinistrement connu comme prison lors des 2 guerres mondiales.