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Varanasi

2007-01-05 – 2007-01-06
Nous découvrons une ville incroyable, pleine de spiritualité, longée par le Gange. C'est au bord de celui-ci que se déroulent les rituels les plus intimes de la vie et de la mort.

L'auberge où nous logeons est vraiment jolie. Nous y retrouvons Maryse et Dany. Ils nous emmènent diner dans un endroit où la nourriture est excellente, nous nous régalons. Après cela nous décidons d'aller nous promener sur la rive du Gange. C'est un vrai plaisir de se balader le long de ce fleuve. Nous ne nous faisons pratiquement pas accoster et pouvons donc profiter pleinement de cette petite marche.

Varanasi, anciennement Bénarès, est la ville la plus sacrée d'Inde. Nombre de pèlerins hindous y viennent pour se baigner afin d'y laver leurs pêchés ou y mourir afin d'interrompre le cycle des réincarnations. Le Gange représente un lien spirituel pour des millions d'Indiens. Plusieurs dizaines de milliers d'entre eux descendent chaque jour les ghats de Varanasi pour venir y faire un bain rituel. Les ghats s'étendent sur 7 km. 30 égouts se déversent en permanence dans le fleuve.

Tiré de Lonely Planet – Inde du Nord (2005) :
À Varanasi, le Gange est tellement pollué que l'eau, dépourvue d'oxygène, est contaminée. Les statistiques sont alarmantes : les échantillons prélevés révèlent que l'eau contient 1,5 millions de bactéries coliformes aux 100 ml, alors que la norme admise est inférieure à 500 !
Le problème s'étend bien au-delà de Varanasi, puisque 400 millions de personnes vivent dans le bassin du Gange. Ce niveau de pollution provoque des maladies transmises par l'eau dans les nombreux villages qui bordent le fleuve.

Le lendemain, nous décidons d'aller nous renseigner sur les tarifs des bus en direction de Sunauli (frontière indo-népalaise). Nous ne savons pas encore si nous allons prendre un bus gouvernemental (local) ou un bus touristique (privé), tout dépendra de la différence de prix.

Il fait vraiment très beau aujourd'hui. Nous retournons marcher sur la rive du Gange. Il y a beaucoup plus de monde que la veille. Nous assistons à toutes sortes de petits rituels de la vie quotidienne des Indiens : des femmes lavent du linge et l'étalent ensuite au soleil sur les marches des ghats, des hommes et des enfants se baignent, des gens entassés dans des bateaux se rendent d'une rive à l'autre, d'autres vendent des fruits, des fleurs ou des massages. Nous croisons également des buffles profitant du soleil, des chèvres dégustant des fleurs, restes de quelque célébration, etc. Cette balade nous permet de contempler un concentré de l'Inde traditionnelle.

Çà et là se déroulent des crémations. Nous passons à côté de l'une d'entre elles. La famille du défunt est réunie autour du bucher, des femmes pleurent ; nous nous sentons mal à l'aise. Plusieurs hommes portent le corps emballé dans un tissu blanc couvert de fleurs et le déposent sur le bucher.

Nous quittons la rive du Gange et nous retrouvons dans un labyrinthe de petites rues. Nous retombons finalement sur la rue principale et cherchons un auto-rickshaw pour nous conduire à la gare routière. Nous embarquons à quatre dans ce petit véhicule : trois à l'arrière et un devant, juste à côté du conducteur, sur le même siège.

Arrivés sur place, nous nous renseignons sur les prix et les horaires. Nous négocions ensuite le trajet de retour avec un conducteur d'auto-rickshaw qui n'a pas l'air de savoir où se trouve notre auberge. Heureusement, Dany et Maryse emportent toujours leur GPS avec eux. Voyant l'hésitation du conducteur, Dany décide de l'allumer.

Après un moment, le conducteur s'arrête en prétextant que les auto-rickshaws sont interdits dans le quartier où nous voulons aller. Il nous assure que nous n'avons que dix minutes de marche à faire pour rejoindre l'auberge. Nous ne reconnaissons pas du tout les environs et le GPS de Dany nous indique que nous ne sommes qu'à mi-chemin. Nous restons dans son véhicule et insistons pour qu'il nous conduise comme convenu à l'auberge. Il refuse. Nous lui faisons comprendre que nous ne payerons rien tant que nous ne serons pas arrivés. Ça a un effet immédiat. Il reprend la route en râlant.

Il a bien l'intention de nous faire comprendre qu'il n'est pas content et nous emmène dans des petites ruelles quasiment impraticables. Il doit faire plusieurs fois marche arrière, soit parce que nous nous retrouvons dans un cul de sac, soit parce que des vaches bloquent le passage. Sur son GPS, Dany voit clairement qu'il tourne en rond. Il a décidé de nous faire chier…

Dany lui indique finalement la route à suivre. Plus loin, il essaie encore quelques tentatives de déviation mais Dany l'en empêche en montrant la direction sur son GPS. Il n'a vraiment pas envie de nous amener à destination mais commence à comprendre que nous sommes plus malins que lui. Au bout d'un moment, il a même l'air de trouver ça amusant de suivre la direction indiquée par le petit appareil. Ça doit être la première fois que des touristes lui font le coup du GPS. Nous arrivons enfin à destination. Il était temps !

Durant le souper, nous décidons de partir tôt le lendemain matin pour le Népal. Nous prendrons un bus gouvernemental, moins confortable mais beaucoup moins cher qu'un bus touristique.

Nous quitterons donc l'Inde le lendemain après y être resté quasiment un mois. Ce n'est qu'un au revoir car nous y reviendrons dans un mois pour prendre l'avion qui nous amènera au Viêt Nam.


Surtout pas se baigner!!!!

Restez surtout bien loin de ces milliards de microbes!!!
Rhalala! Toujours boire de l'eau des bouteilles fermées, pas de glaçon, etc...!!

Prenez soin de vous!!

Excellent l'histoire du GPS avec le auto-rickshaw. Ca c'est du contraste!