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Premières impressions de Lima

2007-07-11
Nous nous réveillons avec difficulté à cause du décalage horaire. Une fois levés, nous mettons le nez dehors et découvrons une partie de la capitale péruvienne et de ses 7,8 millions d'habitants.

Nous nous réveillons vers 10:00, mais pour notre corps il n'est que 03:00 du matin. Nous ne trouvons pas le courage de nous lever et dormons encore un peu jusqu'à 11:00. Alors que c'était tout calme quand nous sommes arrivés la veille au soir, nous entendons beaucoup de bruit dehors, surtout des gens qui crient. Nous nous disons que le quartier est fort animé.

Il fait froid dans la chambre. Elle donne sur un couloir ouvert sur l'extérieur. Nous prenons une douche. Le système électrique pour chauffer l'eau est un peu spécial. Il n'y a qu'un seul robinet et il faut choisir entre du débit ou de la chaleur. Soit un tout petit débit chaud, soit un plus gros débit froid.

En bougeant son sac, Maïte remarque que la médaille de St Christophe (patron des voyageurs) qu'elle avait reçue de la femme de son parrain, a disparu. Elle était accrochée à la poignée de son sac depuis le début du voyage et là, il ne reste plus que l'anneau déformé. S'est-elle arrachée lors des manipulations des bagages dans les aéroports ? Ou a-t-elle été volée ? On ne le saura jamais. Espérons que cela ne nous porte pas malheur.

Il y a une connexion à internet à l'auberge. C'est beaucoup moins cher qu'en Nouvelle-Zélande : 1,50 soles (environ €0,38) au lieu de NZ$4 (environ €2,40) en moyenne par heure. Nous l'utilisons pendant un moment.

Amaury, le Français que nous avons rencontré la veille, nous croise et nous explique qu'il a essayé d'aller faire un tour au centre-ville mais que tout est bloqué à cause d'une manifestation pour l'enseignement. C'était donc ça les bruits du matin.

Une heure plus tard, nous sortons de l'auberge et découvrons les environs. La manifestation est apparemment terminée. Le ciel est gris et il pleuvine. Il n'y a pratiquement personne dans la rue de notre hôtel. Les façades sont un peu sales mais colorées, chacune d'une couleur différente. Nous tournons le coin et arrivons dans une grande avenue. Là, il y a plein de monde sur les trottoirs et beaucoup de circulation. Toutes les voitures ont l'air vieilles.

Nous voyons beaucoup de policiers, il y en a un à chaque coin de rue. À certains endroits, ils sont en groupe, parfois munis de boucliers en Plexiglas. Sans doute sont-ils là à cause de la manifestation. Nous voyons aussi passer une autopompe.

La traversée des rues est un exercice plutôt périlleux. Contrairement à chez nous, les voitures ont apparemment priorité sur les piétons. À un carrefour, lorsque c'est vert pour les piétons (quand il y a un feu pour les piétons, sinon il faut regarder celui pour les voitures), ceux-ci doivent céder le passage aux voitures qui tournent. En traversant, il faut donc constamment regarder de tous les côtés pour ne pas se faire renverser. C'est presque parfois plus prudent de traverser au rouge.

Nous nous arrêtons un instant pour regarder notre plan de la ville. Directement, deux personnes viennent vers nous pour nous aider. C'est un adorable couple de petits vieux. Il nous indiquent tout de suite la direction de la rue que nous cherchons et s'en vont, apparemment tout heureux d'avoir pu nous aider. Ça fait plaisir.

À plusieurs endroits, nous voyons des personnes avec un ou plusieurs téléphones portables, parfois accrochés à eux par une chaine. Ils interpellent les passants en disant « ¿Llamadas? » (prononcer « Yamadass ? » : « Appels ? »). Ce sont des « cabines téléphoniques humaines ».

Nous passons d'abord par la plaza San Martin et entrons ensuite dans la jirón de la Unión, une rue commerçante piétonne, la « rue Neuve » de Lima. Le sol recouvert de dalles est très glissant à cause de la pluie. Nous devons faire attention de ne pas nous étaler. Nous nous dirigeons vers la plaza Mayor (ou plaza de Armas) qui se trouve au bout de la rue, mais l'accès en est bloqué par une grande barrière et des policiers (toujours à cause de la manifestation). Nous retournerons la voir un autre jour.

Il est 16:00 passées et nous n'avons encore rien mangé de la journée. Nous partons donc à la recherche d'un endroit où déjeuner-diner-souper. Ne sachant pas où chercher, nous jetons un œil dans notre Lonely Planet et trouvons l'adresse d'un restaurant végétarien. Une dame nous demande ce que nous cherchons et nous demande de la suivre jusqu'au restaurant que se trouve justement dans la rue où nous sommes. Nous sommes un peu ennuyés mais elle nous dit qu'elle va de toute façon dans cette direction.

Elle est très gentille et Maïte en profite pour entrainer son espagnol avec elle. Elle nous souhaite la bienvenue au Pérou. Comme nous pouvions nous en douter, elle nous amène dans un autre restaurant. Heureusement pour nous, ils n'ont rien de végétarien. Le restaurant Villa Natura que nous cherchons se trouve juste à côté. Nous remercions la dame et lui disons au revoir en entrant dans le restaurant.

À peine avons-nous commencé à examiner le menu que la dame qui nous a aidés entre dans le restaurant, vient vers nous et nous demande, apparemment toute confuse, un peu d'argent en échange de son aide. Nous lui expliquons tant bien que mal que nous n'avons pas de monnaie. En effet, nous n'avons encore que les gros billets que nous avons reçus au distributeur. Elle s'en va en s'excusant.

Nous sommes agréablement surpris par les plats que nous recevons. Ils sont bien présentés, les portions sont grandes et en plus ils sont bons. Nous nous en sortons pour 20 soles (un peu moins de €5) tout compris, pour nous deux. Chouette ! Ça nous change des prix d'Australie et de Nouvelle-Zélande.

Nous allons ensuite au supermarché, qui ressemble très fort à ceux de chez nous, pour acheter une bouteille d'eau. Eh oui, fini de pouvoir boire l'eau du robinet :(. De retour à notre hôtel, nous retrouvons Amaury. Il nous offre une bière et nous discutons. Il nous dit qu'il a acheté un billet de bus pour Cuzco pour le lendemain. Il nous explique qu'il y a eu un accident de bus sur la route de Cuzco la veille dans lequel plusieurs touristes sont morts. Nous savons que l'état des routes et le comportement de certains chauffeurs sont déplorables et cela ne nous rassure pas du tout. Nous continuons de discuter un long moment avec lui avant d'aller nous coucher.

Nous ne savions pas vraiment à quoi nous attendre de Lima. Nous savons que cette grande ville, qui contient plus d'un quart de la population du Pérou, n'est pas représentative des autres lieux que nous visiterons dans ce pays. C'est vrai que sous un ciel gris et sous la pluie elle n'a pas grand-chose d'attrayant mais pour l'instant, avec ce que nous en avons vu, elle nous plait bien malgré tout.